Pastels

Légendés par Jean-Baptiste Angeré

La pointe de Saint-Hernot

Fréquenter l’Abrupt. Ouvrir, de son blason, les élytres de roches bleues.

Lande questionneuse

Répondent, par bribes posthumes, des chemins inaccomplis.

Cœur du sommeil

Les champs de forces de la solitude te font place, cœur du sommeil, discret brasier.

Blanc éolien

Oh couleurs ! Oh mort ! Se parfait, non dénuée de nacre, la blancheur de l’énigme.

Vue du gouffre

Au fil rompu d’une eau souterraine, le gouffre ne s’entend plus. Il voit.

Hérodiade

Hérodiade d’après le poème de Stéphane Mallarmé

Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade I. Pastel et collage. 12 x 15 cm.
Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade II. Pastel et collage. 12 x 14 cm.
Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade III. Pastel et collage. 13 x 14 cm.
Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade IV. Pastel et collage. 13 x 16 cm.
Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade V. Pastel et collage. 13 x 16 cm.
Hérodiade VI d'après un poème de Stéphane Mallarmé Oui, c’est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte ! Vous le savez, jardins d’améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d’une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure ! Quant à toi, femme née en des siècles malins Pour la méchanceté des antres sibyllins,  Qui parles d’un mortel ! selon qui, des calices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité, Prophétise que si le tiède azur d’été, Vers lui nativement la femme se dévoile, Me voit dans ma pudeur grelottante d’étoile, Je meurs !
Hérodiade VI. Pastel et collage. 13 x 16 cm.

Suite Hérodiade. Stylo et encre sur papier.

Reliefs

Encre sur plâtre gravé. 28 x 22 cm

Pastel à l’huile. Papier marouflé sur toile. 16 x 10 cm

Peuplier Tremble. Encre sur plâtre gravé. 26 x 21 cm

Peuplier tremble. Pastel à l’huile sur papier. 24 x 20 cm

Les Boueix, chez Bernard Guillot

Divers

Venise

Hommage à James Turrell. Réalisation : Gabriel Morand et Jean-Baptiste Angeré. 2020.